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Les textes et illustrations contenues sur ce site sont protégés par les lois sur le droit d'auteur (sauf indication contraire). Pour citer cet article : Jean-Luc caradeau, www.caradeau.fr, 2016 - L’Église et le monde au tournant de l’an 1000 -Les éléments juridiques et culturels qui se mettent en place dans l'Europe chrétienne à cette époque seront pris en comptes par la diplomatie et les souverains jusqu'au XVIIe siècle. Publié dans Histoire des papes et des saints n°1 Janvier 2009 sous le pseudonyme d’Yves Leclerc.
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L’Église et le monde au tournant de l’an 1000


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«   Dans une troupe de gens d’outre-mer et de Français qui avaient été à Rome, plusieurs furent tués par les Sarrasins, et le reste ne put passer les Alpes, parce que le village du monastère de Saint- Maurice était en la possession des Sarrasins.  » Frodoard, Chroniques page 111 (an 940) 0 ...

L'an 1000 marque un important tournant de l’histoire. Ce qui s’est produit et décidé à cette époque continuera d’influencer le monde de la diplomatie et de la politique jusqu’à la fin du XVIIe siècle.

L'Europe en l'an 1000
L'Europe en l'an 1000


Le règne de Charlemagne (800-814) qualifié souvent de « renaissance carolingienne » est suivi d’une longue période de chaos, provoquée par les invasions barbares et par les querelles entre ses descendants pour le partage des territoires dont ils héritent. Sans droit d’aînesse - et de droit divin - les royautés européennes ne commencèrent à se stabiliser qu’au milieu du Xe siècle. Pour comprendre l’histoire de la papauté de l’an 1000 jusqu’à la Renaissance (il y eut des antipapes jusqu’en 1449), il est nécessaire de disposer de quelques clés. L’empereur d’Occident, ['Empereur à la barbe fleurie, le successeur des augustes1, est, et pour plusieurs siècles, la référence, en tous domaines. Il est le modèle du souverain et du chevalier.

Première clé : Charlemagne

Les lois qu’il a édictées, celles du système féodal, sont le fondement du droit civil et pénal. Son empire est le modèle des royaumes, la société idéale dont rêvent tes hommes d’Église, et l’Église elle-même, qui espère un grand empire d’Occident faisant pendant à l’Empire byzantin. Près de deux siècles après sa mort, elle rêve d’un nouveau Charlemagne.

Deuxième clé : le partage de l’Empire et des royaumes

Selon la loi franque, le roi est élu par ses vassaux. À cette loi s’en oppose une autre : l'héritage d’un père est partage équitablement entre tous ses fils... Si le roi a un seul héritier, il est élu par acclamation. Cependant, si les vassaux l’estiment inapte ou simplement ne le veulent pas comme chef, ils peuvent choisir l’un d’entre eux pour lui succéder. Si le défunt roi a laissé plusieurs fils, le royaume est partagé et chacun d’eux est élu comme chef de l’un des petits royaumes ainsi créés. Pour contourner cette loi et créer une dynastie, certains souverains font sacrer un de leurs fils de leur vivant et l’associent au trône.

Troisième clé : le droit féodal, la vassalité et ses règles

Le droit féodal est entièrement basé sur les obligations du suzerain à l’égard de ses vassaux, et sur celles du vassal à l’égard de son suzerain.

La hiérarchie féodale

Le suzerain suprême est Dieu et il a deux vassaux directs : le pape, détenteur du pouvoir spirituel et chef de l’Église, et l’empereur, que l’on peut définir à l’époque comme un roi « suzerain de tous les suzerains ».
La hiérarchie féodale s’établit donc ainsi : un empereur, des rois, des ducs, des comtes, des vicomtes... Chacun des hommes qui porte l’un de ces titres est suzerain et vassal. Les choses seraient simples si tes titres n’étaient pas cumulables, mais on peut être roi ou duc et, en même temps, comte ou vicomte, et donc vassal d’un autre roi voire d’un duc, lui-même vassal d’un autre roi. Ainsi, le pape est « temporelle-ment » vassal en tant qu’archevêque de Rome exerçant un pouvoir régalien sur ses États. L’empereur lui doit donc assistance.

Les devoirs du vassal et ceux du suzerain

Le suzerain doit protection et assistance à ses vassaux, il leur délègue presque tous ses pouvoirs dans leur fief et s’engage à ne pas intervenir dans les affaires relevant de la juridiction de son vassal, sauf si celui-ci lui demande assistance.
En contrepartie, le vassal jure fidélité (et soutien) à son suzerain. C’est le serment d’allégeance. Il doit administrer loyale ment son fief et, à toute réquisition de son suzerain, envoyer ses propres vassaux armés et équipés pour combattre. Il n’a droit ni de vendre son fief ni même de le quitter sans autorisation de son souverain. Il est donc en principe attaché à son fief comme le serf à la glèbe.
La fidélité implique que, dans les affaires politiques qui dépendent de son suzerain, le vassal lui apporte le soutien de son épée, de sa langue, voire de sa plume.
En cas de vassalité multiple, la fidélité doit aller au suzerain le plus élevé dans la hiérarchie féodale. Ainsi, si un homme est vassal d’un roi et vassal de l’empereur, en cas de conflit armé ou de conflit d’intérêts entre ce roi et l’empereur, sa fidélité doit aller à l’empereur.
Ces règles sont absolues, et quiconque ne les respecte pas est parjure et félon. La félonie brise la loi féodale. Elle délie le vassal de son serment d’allégeance et le suzerain de ses obligations.

Quatrième clé : les invasions barbares


Les barbares (Germains, Ostrogoths, Visigoths...), des peuples vivant pour la plupart à l’est de l’empire, fuyant l’invasion des Huns, déferlent sur l’Europe occidentale dès le IVe siècle.

Le patrice succède aux augustes

En 476, Odoacre, roi des Hérules, chasse Romulus Augustule de Ravenne (capitale de l’empire depuis 402) et s’empare du pouvoir. Il renvoie les insignes impériaux d’Occident à Byzance, à l’empereur d’Orient, Zénon. Par ce geste, Odoacre met fin à l’empire romain d’Occident. Avec l’appui du Sénat romain, il prend le titre de patrice, distinction jusque-là purement honorifique. Il sera détrôné à son tour par Théodoric le Grand, roi des ostrogoths, qui le fait assassiner en 493.

La reconquête byzantine

Après la mort de Théodoric, en 526, les rivalités provoquées par sa succession à la tête des Ostrogoths favorisèrent la reconquête byzantine, menée en 535 par l’empereur d’Orient Justinien ier, dernier souverain qui parvint à reconstituer l’ancien Empire romain dans son intégrité territoriale. La présence byzantine en Italie est progressivement affaiblie par les invasions lombardes, dont l’expansion menace jusqu’à la papauté à Rome. Après la chute de Ravenne en 752, le pape Étienne II (752-757) fait appel à Pépin le Bref, roi des Francs, dont l’intervention est à l’origine de la création des États de l’Église2. En 774, son fils, Charlemagne, détrône le roi des Lombards et s’accapare son titre. Il confirme et étend les donations faites au pape. Il reçoit de ce dernier le titre de patrice des romains, avant d’être sacré empereur en l’an 800.

Rome sous l’Empire carolingien

Durant tout le IXe siècle, l’Italie, et donc Rome, sera tantôt dirigée par un roi carolingien vassal de l’empereur, tantôt par l’empereur lui-même. Ils sont parvenus à les rassembler et les confronter afin qu’ils s’éclairent les uns les autres.

L’Europe aux IX-Xe siècles

Le morcellement de l’empire de Charlemagne n’entraîne pas sa disparition, mais, du règne de Louis 1er le Pieux (empereur d’Occident de 814 à 840), à celui de Bérenger Ier (915-924), assassiné à Vérone, le pouvoir impérial se délite.

La genèse de l’Europe occidentale

Les invasions barbares se poursuivent. Les Carolingiens règnent sur toute l’Europe occidentale sauf l’Espagne, mais leurs royaumes sont dans un triste état. Charles III le Gros (empereur d’Occident de 881 à 887 et régent du royaume de France de 885 à 887), achète la paix aux envahisseurs normands plutôt que de les combattre. Outre l’argent qu’il leur donne, il les autorise à ravager la Bourgogne. Il est déchu de tous ses titres par ses vassaux lors d’une diète réunie en novembre 887. Les Normands assiègent Paris en 8863. Ils sont repoussés par le comte Eudes (comte de Paris et marquis de Neustrie) que les vassaux élisent roi de France en 888 après la mort de Charles le Gros 4.Les vassaux de France s’estiment déliés de leur allégeance à l’empereur d’Occident, celui-ci ayant failli à ses devoirs de suzerain. Par cet acte, la France (appelée aussi Francie occidentale) se sépare de fait de l’empire d’Occident qui devient l’Empire romain germanique 5).
En Espagne, il subsiste quelques royaumes chrétiens au nord, et les Asturies, malgré le saccage de Saint-Jacques-de-Compostelle par Al-Mansûr en 997.
En 801, Charlemagne a reconquis une grande partie de la catalogne, dont le comté de Barcelone. Cet ensemble porte le nom de Marche d’Espagne et est rattaché à la Francie occidentale lors du partage de l’Empire carolingien.

Les chrétiens dans l’Espagne musulmane

L’Espagne musulmane est un califat. Calife signifie « successeur » (du Prophète). Le calife détient l’autorité spirituelle et temporelle. Il ne rend de comptes qu’à Dieu. Il a tous les droits et aucun devoir.
Les « religions protégées », en l’occurrence le judaïsme et le christianisme, bénéficient du statut de dhimmi (allié, protégé) qui a valu à l’Andalousie {Al-Andalous, nom de l’Espagne en arabe) sa réputation de tolérance.

Le statut de dhimmi

Ce statut discriminatoire astreint à un impôt supplémentaire et octroie des droits restreints. Il comporte aussi diverses interdictions : celle du prosélytisme (la conversion d’un musulman est punie de mort), celle de pénétrer dans les lieux de culte islamiques et leurs annexes, celle d’exercer certaines professions... En revanche, il garantit le libre exercice du culte des religions protégées. Ce statut accorde aux responsables religieux des pouvoirs importants sur leurs fidèles en matière de justice et d’enseignement et garantit que les lieux de culte et de résidence des fidèles ne seront ni détruits ni saisis.
Créée par le calife Omar en 637 lors de la prise de Jérusalem (chrétienne à l’époque), la dhimma répond à l’expansion rapide des conquêtes des califes sunnites, qui amène les musulmans à gouverner des territoires où ils sont très minoritaires.
Ce statut s’appuie sur la sourate IX, verset 29 : « Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu ni au Jour dernier, n’interdisent pas ce que Dieu a interdit et ne pratiquent pas la religion du vrai [Dieu], parmi ceux qui ont reçu le Livre [juifs et chrétiens] jusqu’à ce qu’ils paient l’impôt de capitation suivant leurs moyens et en toute humilité. »
La mise en application de ce statut dépend du calife. Certains en allègent les dispositions, d’autres les alourdissent. Le calife Al-Hakîm, qui fit raser le Saint-Sépulcre jusqu’à ses fondations en 1009, obligea « les chrétiens à porter au cou une croix de cuivre de 10 livres [environ 5 kg] et les juifs à charrier un billot de bois en forme de tête de veau ». En Espagne comme ailleurs, les conditions de vie des juifs et des chrétiens ont varié durant toute la période musulmane suivant les conceptions religieuses du calife.

Cinquième clé : le pape et l’empereur

L’empereur Constantin 1er (306-337) se convertit au christianisme, mais reste le pontifex maximus (grand pontife), le chef spirituel de la religion païenne de ['Empire romain. Dès qu’il autorise la pratique du christianisme, il s’attribue les mêmes prérogatives sur cette religion et confisque les pouvoirs du pape. C’est lui qui convoque le concile de Nicée (325), alors même qu’il n’est pas baptisé. Ses successeurs en feront autant. Les théologiens de l’époque abondent dans ce sens : l’empereur est le représentant de Dieu sur Terre, il a une mission de guide vers le salut et la foi chrétienne. C’est ce qu’affirmeront Méliton de Sardes et Eusèbe de Césarée. En 380, l’empereur Théodose ier (379-395) fera par édit de la religion chrétienne (celle du credo de Nicéel6)) la religion de l’Empire romain. Cette conception de l’empereur « théocrate » perdure sous les empereurs barbares et est reprise à leur compte par les Carolingiens.
Dès 794, au synode de Francfort que préside Charlemagne, apparaît le terme de sacrum palatium (palais sacré). Ainsi, lors du concile de Tours, en 813, « le palais de Charlemagne était qualifié de “sacré” parce qu'il était devenu le siège de l'autorité religieuse royale [...], une source d'autorité en matière de liturgie et de doctrine, un centre religieux vers lequel se tournaient les évêques pour y trouver la référence de ce qui, à leurs yeux, représentait la véritable orthodoxie »7.
À l’époque carolingienne, on emploie couramment le terme ecclesia pour désigner l’État, car l’empire est considéré comme une Église. L’empereur, avec ses évêques -c’est lui qui les nomme -, est responsable devant Dieu des péchés du peuple chrétien qu’il dirige. L’empereur, ou le roi de France, nomme donc des évêques et des abbés en leur donnant instruction de réformer les mœurs de leur diocèse ou de leur abbaye.
C’est seulement au siècle suivant que papes et souverains s’opposeront à propos de l’étendue de leur pouvoir.
Le privilège accordé par Otton Ier Privilegium Ottonianum
Lors de son couronnement en 982, L'empereur reconnaît et étend les états pontificaux. En échange, il exige un serment de fidélité du pape aux représentants impériaux. En tant que chef d'État, le pape est donc vassal de l'empereur.

Sixième clé : l’aristocratie romaine

Sous l’Empire romain, tout personnage puissant s’appuie sur une clientèle à laquelle, par son influence, il fait obtenir des postes dans l’administration ou auprès d’un dignitaire. Cette clientèle lui est toute dévouée et te soutient dans ses actions politiques. Pour un noble ou un riche romain, avoir une clientèle importante contribue à son pouvoir et à son enrichissement.
L’avènement de l’empire d’Occident, puis de l’Empire romain germanique, ne fait pas l’affaire des aristocrates romains. En particulier, l’empire accorde au pape des droits régaliens, ce qui les dépossède de leur pouvoir. Ils ne tardent donc pas à se révolter. Leur but est simple : faire passer Rome sous l’influence de l’empereur d’Orient. Ce dernier ne donnera pas au pape plus de pouvoirs qu’au patriarche de Constantinople (qui n’en a aucun). De plus, contrairement aux empereurs carolingiens, il ne voyage pas, donc il ne s’immiscera pas dans les affaires romaines. Dès lors, les Romains destituent les papes en place et les remplacent par des personnages qui n’exercent aucun pouvoir temporel et que l’Église appelle des antipapes.
De 904 (sous le règne de Louis III l’Aveugle, empereur d’Occident et roi d’Italie) à 963, une famille d’aristocrates romains, celle des comtes de Tusculum et du sénateur Théophylacte, s’empare de la papauté. Cette période est appelée par les historiens la « pornocratie pontificale 8 ». Elle est ainsi nommée parce que trois femmes appartenant à cette famille ont été des « faiseuses de papes ». Elle se termine officiellement avec la déposition de Jean XII (955-963) par Otton Ier en 963.
À jean XII succède Léon VIII (963-965). Jean XII s’étant enfui avec le trésor de l’Église, lève une armée et revient dès l’année suivante à Rome, où il s’empare du trône pontifical. C’est au tour de Léon VIII de fuir, avant d’être déposé par un concile réuni par son rival. Jean XII meurt peu après. Le 14 mai 964, le peuple romain choisit pour le remplacer Benoît V dit le Grammairien (964). Cette élection provoque le retour de l’empereur à Rome, qui destitue Benoît V, le 22 juin. Léon VIII remonte sur le trône papal. Il meurt en 965. Avec l’accord de l’empereur, Jean XIII (965-972), petit-fils de Théophylacte, est élu pape.

Septième clé : le royaume de France

Au roi Eudes succède un Carolingien, Charles III le Simple (893-922), mais la famille des Robertiens, à laquelle appartient Eudes, et dont sera issu Hugues Capet, est désormais très influente et très proche de la couronne.
Pour ce qui est de la puissance religieuse, l’archidiocèse de Reims, le plus puissant de France, comprend l’abbaye Saint-Rémi qui détient la Sainte Ampoule9 indispensable au sacre des rois. Cela donne une puissance particulière à l’archevêque, car nul, à l’époque, ne peut devenir roi de France sans son soutien.

(0)Frodoard, Chroniques page 111. Lire sur Google Books
(1) Auguste : titre porté par l’empereur de Rome, qui était assisté d’un ou plusieurs césars
(2) États de l’Église ou États pontificaux : nom donné aux territoires de l’Italie qui appartinrent en principe à la papauté de 754 (donation de Quierzy par Pépin le Bref) à 1870, et qui comprenaient l’ancien « patrimoine de Pierre » (Rome, Pérouse) ainsi que des régions conquises sur les Lombards : Ravenne, la Pentapole, la Corse...
(3) Le siège dura du 24 novembre 885 au 16 février 886.
(4) L’héritier légitime du trône, le Carolingien Charles III le simple, écarté en raison de sa jeunesse, sera reconnu comme successeur par Eudes, après l’avoir combattu.
(5) Le terme Sacrum Imperium est utilisé pour la première fois dans les textes officiels de l’empire en 1157 et celui de Sacrum Romanum Imperium seulement en 1184. L’empire ne reconnaîtra officiellement l’amputation de la France qu’au XVI' siècle, quand il ajoutera au terme de «Saint Empire romain » le qualificatif « des nations germaniques », en abrégé : Saint Empire romain germanique. Ce dernier terme est couramment employé par les historiens à partir du règne d’Otton Ie.
(6) Profession de foi admise par toutes les Églises de la chrétienté, qui reconnaissent un seul Dieu, en trois personnes distinctes, égales en divinité.
(7) Mayke de long, Sacrum palatium et ecclesia. L’autorité religieuse royale sous les Carolingiens (790-840), Éd. de l’EHESS (2003). Cet article est disponible sur le web : http ://www.cairn.info
(8) Ce terme vient de l’allemand Rômisches Hurenregiment, littéralement « gouvernement romain des courtisanes ».
(9) Lors du baptême de Clovis (496), saint Rémi, évêque de Reims, aurait reçu d’une colombe la Sainte Ampoule, contenant une huile miraculeuse, dont ses successeurs usent pour conférer au sacre des souverains un caractère divin.


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