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Monde occulte

Le monde vu à travers l'ésotérisme, site personnel de jean-Luc Caradeau

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Les textes et illustrations contenues sur ce site sont protégés par les lois sur le droit d'auteur (sauf indication contraire). Pour citer cet article : Jean-Luc caradeau, www.caradeau.fr, 2016 - Les nombres, les sciences occultes, la spiritualité. - Description : Introduction au concept du nombre et de l'objet mathématique comme entité du monde invisible... Leur invention par l'homme étant la preuve de leur existence éternelle. Article écrit pour ce site web, le 18 avril 2017.
Les nombres, les sciences occultes, la spiritualité. - - article - French

Les nombres, les sciences occultes, la spiritualité.


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«  …selon la doctrine des Pythagoriciens, les nombres sont pour ainsi dire le principe, la source et la racine de toutes choses. Â» Théon de Smyrne

Le microcosme
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Les nombres, premiers fondements de la création, du spirituel, de l’occulte

Un de ses amis prêtre disait un jour au mathématicien Kantor : « tous les nombres que tu peux imaginer sont en Dieu ». À nous, passionnés d’ésotérisme, cette affirmation devrait paraître trop simple voire simpliste.
Cependant, dans sa simplicité elle traduit une vérité profonde, laquelle dépasse largement la question sans intérêt : « dieu existe-t-il ? ».

Une bonne nouvelle : le monde existe.

En effet, nous devant d’admettre que le monde existe (non à cause d’une quelconque réalité substantielle) mais parce que nous percevons son existence par nos sens, nous admettrons que ce monde sensible (perceptible par nos sens) est de nature corporelle et par conséquent impermanent tout comme l’est notre corps qui lui aussi est perceptible par nos sens.
Que ce monde soit créé puis détruit avant d’être créé à nouveau ou que le processus soit permanent et qu’il y ait croissance ou création permanente à « un bout » 1 et destruction ou mort permanente à l’autre n’influe en rien sur la suite de notre raisonnement :
Tout ce qui appartient à ce monde sensible est soumis à la condition corporelle : occupe un espace, est impermanent et doté d’une masse 2.
Or toutes les choses que peuvent percevoir nos sens répondent à cette caractéristique. C’est probablement pour cela que nous percevons le monde comme un espace fermé : au-dessus la voûte du ciel – au-dessous le plancher des vaches. La première limite est absolue : si nous quittons la Terre la voûte devient sphère mais reste la limite de notre perception sensible. La seconde limite est conjoncturelle tout comme le mur qui nous empêche de voir ce qui est derrière lui.

Seconde bonne nouvelle : le sensible n’est pas la totalité

Il serait stupide parce que le mur (qui est une réalité corporelle) nous bouche la vue de prétendre qu’il n’existe rien au-delà. De même il serait stupide, sous prétexte qu’elle est la limite absolue de notre perception qu’il n’y a rien au-delà de la sphère céleste.

Réalité et illusion

C’est remarquable, le plancher des vaches ou le mur ne sont que des limites de circonstance en dépit de leur caractère matériel et concret, alors qu’à l’inverse, la sphère céleste qui est « une illusion d’optique » et n’a pas de réalité matérielle est une limite absolue qui se déplace avec nous et reste toujours la même (en dépit du fait que son apparence peut se modifier).
Alors qu’est-ce qui est le plus réel ? Le mur qui n’est qu’ici et maintenant, qui fut élevé un jour et sera détruit demain, que l’on peut contourner ou percer ?
Qu’est ce qui est le plus réel ce mur ou la voûte céleste qui a commencé avec le monde sensible, finira avec lui (renaîtra avec lui s’il renaît) et est partout où nous pouvons être ?
Qu’est-ce qui est le plus réel les créatures et les objets sensibles de nature corporelle ou la sphère céleste, la limite du monde sensible qui est incorporelle ?
Si nous concluons que cette limite absolue de nos perceptions est plus réelle que les créatures et les objets corporels, alors nous devons concevoir qu’au-delà d’elle il existe des réalités non corporelles qui ont plus de réalité que les créatures et les objets corporels.

La sphère céleste est la frontière séparant le monde sensible des mondes invisibles
La sphère céleste est la seule chose qui soit à la fois réellement incorporelle et perceptible aux sens de l’homme : elle est la frontière absolue entre le monde sensible (celui du corporel) et le monde invisible, celui des réalités spirituelles et incorporelles
 


Le nombre créature du monde invisible.

Au-delà du sensible est l’insensible ou plutôt le non sensible, qui est par nature non corporel et le nombre est la créature non corporelle que tous les êtres corporels conçoivent.
Quel point commun y a-t-il entre un chien un mètre de ficelle et un gigot d’agneau ? UN et la nature, la substance de ce UN est totalement indépendante de ce qui l’accompagne. C’est une propriété que l’unité partage avec tous les nombres : l’indépendance du corporel qu’il décrit.
Que le nombre exprime une quantité (3 pommes) ou un ordre (la chambre 3), il reste toujours identique à lui-même, bien que, pour le concevoir les créatures du monde sensible aient besoin (au moins à l’origine) qu’il désigne une quantité corporelle…
On comprend que trois bonbons « c’est plus que » un bonbon bien avant de conceptualiser un ou trois.
C’est donc la quantité (une réalité corporelle) qui enseigne le nombre (une réalité incorporelle) à notre conscience…
Ensuite seulement nous concevons que la quantité est indépendante le l’objet six palmes (unité de mesure), six noix, six sacs de pommes sont reliés par une même « notion quantitative ».
Puis enfin que le nombre lui-même est indépendant de la quantité, parce que six palmes et une coudée représentent une même mesure, parce que quand on dispose de six pommes on a généralement moins de pommes que quand on dispose de six sacs de pomme…
On comprend donc que le nombre a sa substance propre et qu’il est d’une autre nature que la quantité ou l’ordre qu’il exprime…
Même si, comme le prétend Jean Pierre Changeux dans L’Homme neuronal, les nombres et plus généralement les objets mathématiques sont des « créations de l’esprit humain », le fait qu’ils s’avèrent, d’une part être des instruments pertinents pour décrire les phénomènes et les créatures du monde sensible et que d’autre part aucune créature ou aucun objet du monde sensible ne puisse atteindre la perfection de l’objet mathématique montre qu’un observateur objectif se doit de les considérer comme des modèles des créatures sensibles.
Ainsi, un objet géométrique comme le cercle est incontestablement le modèle de la roue.
C’est en effet la connaissance consciente ou inconsciente du cercle qui permet de concevoir la roue, mais aucun point de la roue matérielle ne décrit un cercle parfait.
Ainsi, le cercle décrit la roue parfaite, l’équation du mouvement circulaire le « mouvement idéal d’un point de la roue autre son centre », mais le plus précis des volants gyroscopiques est mathématiquement imparfait.
L’invention du nombre et des autres objets mathématiques par l’homme, puisque ceux-ci doivent, entre autres choses, être considérés comme des « modèles des créatures sensibles » montre simplement que les éléments non sensibles de la créature humaine (la conscience par exemple 3) avec les éléments (logiquement) préalables à l’existence d’un monde sensible dont la réalité ne nous est connue que par les sens qui comme nous le savons peuvent être trompés (contrairement à la raison) ….
Il en résulte que l’existence même du nombre et des autres objets mathématiques, est indépendante de leur invention par l’homme… Nombres et objets mathématiques ne sont donc pas soumis aux conditions corporelles et ont par conséquent une existence éternelle.


Partie du frontispice de l'ouvrage de Robert Fludd Tomus secundus de Supernaturali, naturali, praeternaturali et contranatura… – disponible sur Google Books
(1)« un bout » est évidemment une métaphore simplificatrice : imaginez une barre croissant à une extrémité tandis que l’autre extrémité se désintègre… Transposez l’image au monde sensible…par exemple : de nouvelles galaxies naissant tandis que d’autres disparaissent dans des trous noirs, mais évidemment ce n’est encore là qu’une métaphore.
(2) C’est approximativement ce que les scholastiques appelaient la « quantité dimensive » qui caractérise les êtres corporels et à laquelle la manifestation des êtres incorporelles (Dieu, divinités, anges, démons… n’est pas soumise)
(3) On peut ajouter l’esprit, l’âme, le « double »… mais le terme conscience pris dans son sens le plus large englobe tout cela.




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