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Monde occulte

Le monde vu à travers l'ésotérisme, site personnel de jean-Luc Caradeau


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Les textes et illustrations contenues sur ce site sont protégés par les lois sur le droit d'auteur (sauf indication contraire). Pour citer cet article : Jean-Luc caradeau, www.caradeau.fr, 2016 - Usage des carrés magiques en magie et théurgie -Présentation par l’auteur du Usage des carrés magiques en magie et théurgie, ce livre expose tout ce que doit savoir celui qui veut concevoir et utiliser des carrés magiques.
Usage des carrés magiques en magie et théurgie - - jean-Luc Caradeau - 156 pages

Usage des carrés magiques en magie et théurgie

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« Les magiciens nous donnent encore dans leurs ouvrages certaines tablettes de nombres distribuées aux sept Planètes, qu’on appelle les Tables sacrées des Planètes, douées de plusieurs et grandes vertus des choses célestes, en tant qu’elles représentent cette divine raison ou forme des nombres célestes imprimée sur les choses célestes, par les idées de la pensée divine, par la raison de l’âme du monde... (Henri Corneille Agrippa). »

la couverture du livre
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Usage des Carrés magiques et des sceaux en magie et théurgie

Qu'est-ce qu'un carré magique

Un carré magique est une construction mathémétique harmonieuse qui permet de relier un nombre quelconque à la fois à son carré et à sa constante magique. C'est ainsi qu'il faut le définir si on veut en comprendre la puissance magique.

Cette construction est à l'image du monde sensible :

  1. le carré magique d'un nombre « n » comprend tous les nombres de 1 à n²
  2. Dans un carré magique aucun nombre ne se répète
  3. Le total de chaque ligne et celui de chaque est le même sa valeur est celle de la somme magique (appelée aussi constante magique du carré)
  4. Le total de chaque diagonale est égalo à la constante magique.
Le plus petit carré magique qu'il soit possible de construire comporte trois cases de côté et donc neuf cases au total. Or selon l'enseignement pythagoricien :
  1. Il n'existe que deux sortes de nombres les pairs et les impairs;
  2. Un nombre pair peut être partagé en deux parties inégales ou en deux parties inégales - exemple 4 = 2 + 2 ou 4 = 3 + 1.
  3. Un nombre impair peut être partagé seulement en deux parties inégales - exemple : 3 = 2 + 1;

De ces trois axiomes, il résulte :

  • Que 1 ne répondant pas à la définition du nombre impair (il ne peut être partagé), 1 n'est pas un nombre mais le principe de l'imparité;
  • Que 2 ne répondant pas à la définition du nombre pair (il ne peut être partagé en deux parties inégales), 2 n'est pas un nombre, mais le principe de la parité;
  • Il en résulte que 3 est le premier nombre.
Évidemment, ces considérations n'empêchent nullement un et deux d'être utilisés dans les calculs comme s'ils étaient des nombres. Ces définitions pythagoriciennes sont au delà de ce que nous devrions appeler « le monde du calcul ». Par ailleurs l'unité, le 1, se manifeste dans le monde sensible par un point.

Le monde sensible

Le monde sensible contient tout ce qui est perceptible au sens. Donc tout ce qui existe dans le monde sensible est soumis au temps et à l'espace. Tout dans le monde sensible a donc une dimension et une forme. Il en résulte que ce que « le point du géomètre » qui, comme l'explique Euclide (le théoricien de la Géométrie, mais avant tout un philosophe pythagoricien), est sans dimension « n'a ni longueur, ni largeur, ni épaisseur» mais est le principe de toute dimension, ne peut exister dans le monde sensible parce qu'il est est un « un objet de l'esprit ».
Dans le monde sensible ne peut exister que ce que ce même Euclide appelle « le point du physicien » qui est « le moindre objet de la vue ». En effet pour que nous puissions voir le point il faut qu'il ait une longueur et une largeur et une épaisseur1.
Donc en supoposant que nous disposions dun microscope indéfiniement puissant, le point que nous pourrions voir aurait toujours une longueur, une largeur, une épaisseur aussi infime soit-elle ces trois dimensions seraient égales entre elles et leur taille serait égale à « l'unité minimum absolue de distance »². Il en résulte que le point manifesté dans un plan est idéalement le plus petit polygone possible ayant une unité minimum absolue de distance pour dimension (longueur - largeur). C'est donc un triangle équilatéral. De même dans l'espace à trois dimension c'est un tétraèdre régulier.

Comment le carré magique est à l'image du monde sensible

D'abord il faut le préciser, le carré magique évoque plus le modèle du monde sensible ou son processus de création que le monde sensible tel que nous le percevons.
En premiert lieu, c'est un carré. Il a donc quatre sommets comme le tétraèdre. et quatre est le premier nombre qui puisse être à la fois considéré comme plan (à deux dimension) et comme volume (à 3 dimensions). En second lieu, le côté de ce carré a une mesure (en cases) et cette mesure est au-moins égale au premier nombre trois et est appelée « ordre » du carré. En troisième lieu, il tous les nombres de 1 à ordre² et comme le nombre de cases qui le composent est égal à ordre² il les contient nécessairement une seule fois. Enfin il exprime le lien mystérieux existant entre l'ordre, la constante magique et le total du carré. Ces lien étant semblables quelque soit l'ordre du carré le total étant égal au triangle de ordre² et la constante magique a ce nombre divisé par l'ordre... Cependant, malgré ces points communs entre tous les carrés magiques il n'existe aucune formule générale permettant de calculer le nombre de carrés magiques d'ordre o qu'il est possible d'établir. C'est là la similitude entre les carrés magiques et les êtres du monde sensible : le carré magique d'ordre o est comme une personnalité, tandis que toutes les variantes de ce carré sont comme des individualités au sens où l'entendait Chouang Tseu dans Le rève du papillon : « les dix mille êtres ne sont qu'une seule personnalité »3.

Notes

  1. Sur l'écran led le point a l'épaisseur de la diode qui le représente, sur l'écran cathodique celle de la couche de phosphore qui devient lumineuse sous l'impact d'un électron, sur la feuille de papier celle de la couche d'encre ou de graphite qu'a déposé la plume ou le crayon.
  2. L'unité minimum absolue de distance est une notion subjective puisqu'elle change selon l'accuité visuelle de l'observateur quel qu'il soit... Elle change d'ailleurs s'il amplifie son accuité visuelle en utilisant un instrument d'optique.
  3. L'ouvrage de Chouang Tseu est disponible sur Amazon sous de nombreux formats papiers et numériques : Le rêve du papillon sur Amazon (Lien rémunéré par Amazon) #publicité
  4. La quatrième de couverture rédigée par l’auteur

    Ce traité explique comment concevoir un carré magique et le calculer. Le lecteur pourra se dispenser de ce travail ou recourir aux programmes de calcul disponibles sur le site de l’auteur, mais pour que les carrés qu’il utilise ou propose à ses clients se révèlent efficaces, il est important qu’il ait au-moins une idée de la façon dont se conçoit et se calcule un carré. Les sceaux sont bâtis à partir de carrés magiques sur lesquels sont projetés la valeur d’un nom d’ange, d’une phrase ou d’un texte ou même une valeur résumant une carte du ciel de naissance. A ces valeurs, on peut ajouter celle d’une « demande » qui précise quelle doit être l’action du sceau. Ce traité contient tout ce que le lecteur doit connaître pour utiliser carrés et sceaux efficacement en magie, en théurgie et même en radionique. Cela étant il existe des techniques des opérations, des rituels dont le lecteur doit connaître l’existence, même s’il ne les utilise jamais en raison de « l’excuse ». Ce que nous appelons l’excuse est le fait qu’en magie ou en théurgie, si pour des raisons purement matérielle telle ou telle chose ne peut être réalisée l’opérateur peut s’en dispenser… L’auteur donne dans l’introduction une citation qui illustre ce fait : En magie, en théurgie, comme d’ailleurs en radionique on peut se dispenser de tout ou de presque tout, pourvu qu’on agisse selon l’Esprit.





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