Les scandales du Vatican et de la papauté
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« Un laïc qui aura tué un prêtre ne sera absous qu’en faisant une pénitence publique et en payant 27 livres et un sou (environ 9 kilos d’argent) »
Livre des taxes, réédition de 1820 ...
Acheter sur Amazon #publicité En 2009 était parue la revue Histoire des papes et des saints Marie Delclos et moi-même avions été contacté pour y participer, parce que le rédacteur en chef de la revue avait apprécié notre façon de « traiter d’histoire » dans l’ouvrage L’Ordre du Temple, séparé depuis en deux volumes : L’histoire de l’Ordre du Temple et Les Mystères de l’ordre du Temple. Il ne parut que quatre numéros de la revue… Mais j’écrivis de nombreux articles sous plusieurs pseudonymes…
L’importance de la papauté dans l’histoire de l’Europe
Cette collaboration fut l’occasion de prendre conscience d’un aspect de l’histoire oublié par la plupart des programmes d’enseignement : le rôle primordial de la papauté dans l’histoire de la chrétienté occidentale. De la fin de l’Empire romain à l’accession au trône du roi Eudes (23 février 888) les deux pôles du pouvoir sont l’empereur et le pape, mais tous deux se prétendent héritiers de Constantin et tous deux (sauf quand l’empire n’existe pas) prétendent régir la société civile. En 888, les barons de Francie occidentale (la future France) déclarent Charles III le Gros déchu de son titre d’Empereur d’Occident pour cause de félonie. Le roi de France sera désormais « empereur en son pays ». Ce sera déjà l’exception culturelle française… Trois pouvoirs vont d’affronter sur le théâtre européen : La papauté, l’empire le royaume de France… Le pape s’appuyant tantôt sur la France tantôt sur l’empire au gré de ses intérêts, mais entretenant soigneusement la rivalité entre l’empire et la France. En 2011 parut Les scandales du Vatican, un livre qui doit beaucoup à cette collaboration.
Le contenu du livre
Parce que Rome est la ville du pape, les romains et plus particulièrement l’aristocratie romaine vont, pendant plusieurs siècles « faire la pluie et le beau temps » dans toute l’Europe en faisant et défaisant les papes. Comme son titre l’indique l’ouvrages met l’accent sur les « scandales de l’histoire de papes » mais il est vrai que cette histoire n’est faite que d’épisodes propres à scandaliser le public. Pire, aux faits scandaleux s’ajoutent ceux inventés et répandus par des calomniateurs pour des raisons politiques … Finalement si on porte sur les affaires de la papauté un regard d’historien, il se pourrait que certains papes à la réputation sulfureuse aient été plus honnête et sincères que d’autres qui pourtant ont, après leur mort, décroché une auréole… Il se pourrait… mais tout ce qui touche à la papauté touche aux questions de foi et de dogme religieux. C’est pourquoi l’éditeur en rédigeant la quatrième de couverture a surtout insisté sur l’aspect anecdotique de l’ouvrage.On donne pour avoir une bonne récolte, on donne pour rencontrer l'âme sœur, on donne pour que les affaires marchent... et que sais-je encore ? Il suffit d’aller visiter quelques Églises pour constater que l’offrande du cierge est toujours d’actualité. Dans des temples bouddhistes ou hindouistes, les offrandes sont bien plus riches et bien plus variées… Un peu de tourisme religieux pourrait-être utile à la culture du lecteur…
Cela dit si ce que nous racontons du pape Jean II ou Alexandre VI est exact, c’est scandaleux, mais si la calomnie répandue sous leur règne s’est substituée aux faits, ça l’est encore bien plus !
Quatrième de couverture (extrait)
« Si l’on en croit les chroniqueurs, Rome, et plus particulièrement la résidence des papes qui fut d’abord le palais du Latran (du IV au XIVe siècle) puis celui du Vatican qui devint l’unique siège de la cour papale le 20 septembre 1871, est le lieu de tous les scandales. Certains sont vrais : tous les papes ne furent pas des saints... D’autres le sont officiellement alors qu’en se penchant sur leur biographie, on les vouerait plutôt au purgatoire ou aux Enfers... Dante, qui pourtant était fort savant, y envoie beaucoup de papes et de hauts prélats dans sa Divine Comédie...Nombre de ces scandales relèvent du « fait divers » : meurtres, cruauté, sexualité... Certains sont la conséquence de faits avérés, d’autres de pures calomnies, inventions du peuple de Rome ou d’un candidat malheureux au siège pontifical.
Entrons donc dans l’Enfer de 1’Église pour y découvrir la dépravation sexuelle, la corruption, la trahison et l’assassinat. Nous découvrirons l’existence des agapètes, la vie tourmentée de Calixte 1er, la condamnation pour adultère de Damase, la torture de six cardinaux par Urbain VI, les fêtes somptueuses et les carnavals organisés par Paul II, l’impôt sur le péché payé par les prostituées de Rome, les Borgia, incestueux et empoisonneurs, Jules III et sa relation avec un jeune garçon, Clément VIII et l’autodafé de Giordano Bruno, la condamnation de Galilée par Urbain VIII, et plus récemment le silence de Pie XII pendant l’extermination des juifs ou encore la position ambigüe de Benoît XVI face aux affaires de pédophilie dans l’Eglise... »
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