Le manuel du désenvoûteur : apprenez le désenvoûtement
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« Envoûtement vient du vieux français « voût » ou « volt » qui signifie figure ou image... » D'après les dictionnaires étymologiques
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Quand l’usage va contre la raison
Envoûter, au sens propre et technique du terme, c’est agir sur le corps ou l’esprit d’une personne à travers son image. Ce terme ne préjuge en rien du but de l’opération.D’ailleurs, techniquement le magnétiseur qui agit sur la photo de l’un de ses patients pour le soulager, fait un envoûtement de guérison. Dans le passé on a beaucoup utilisé « l’onguent d’armes », une préparation très caustique que l’on appliquait sur un dessin de la blessure à cicatriser. Le dessin était fait membre de cire ou de bronze contenant un témoin biologique du malade. C’était un envoûtement de cicatrisation.
De même quand il s’agit d’agir sur l’esprit l’envoûtement n’est pas nécessairement une atteinte au libre arbitre. Par exemple on peut ainsi agir contre les trous de mémoire en période d’examen, ou stimuler la capacité d’attention, l’esprit d’à-propos ou toute autre faculté.
Ce que l’usage appelle désenvoûtement devrait, en français correct s’appeler désensorcellement.
Cette évolution de la langue pose d’autant plus de problème que j’ai connu des gens qui revendiquaient le titre de sorcier, mais n’auraient pas fait de mal à une mouche, surtout pas par des moyens occultes… Les sens du mot sorcier et ensorcellement ont eux aussi évolué.
Devant cette situation complexe, nous nous somme conformé à l’usage et avons intitulé l’ouvrage Manuel du désenvoûteur, bien que ce titre ne nous satisfasse pas.
Le travail du désenvoûteur ou du désensorcelleur
Le désenvoûtement ou « désensorcellement » est une des activités les plus fréquentes de l'occultiste contemporain.Cependant cette activité exige du praticien une véritable formation pluridisciplinaire
Il doit être capable de différencier un mauvais sort (jeté par une personne mal intentionnée) de celui qui résulte de l’action spontanée d’un « mauvais esprit » et savoir que le second s’appelle en langage relativement profane un « auto-envoûtement » et en langage ecclésiastique une obsession ou une possession démoniaque suivant la gravité du cas… Mais les gens d’Église répugnent de plus en plus à utiliser ces expressions et donc ne s’occupent plus de ces cas. C’est donc au désensorcelleur de les traiter…
Il doit aussi savoir repérer ce qui caractérise une maladie physiologique grave ou une lésion cérébrale, car celles-ci peuvent donner des symptômes comparables à ceux de l’ensorcellement. Que maladie ou lésions résultent ou non d’un ensorcellement, on ne les guérira pas avec un rituel. La médecine officielle ne les guérira peut-être pas non plus, mais le fait de lui avoir envoyé ces patients nous évite, en général, bien des ennuis.
Le contenu de l'ouvrage
Le lecteur trouvera dans cet ouvrage les procédés les plus efficaces de diagnostic et de désensorcellement. Il y trouvera également un exposé théorique qui lui évitera peut-être quelques bévues...Le désensorcellement est en effet souvent une opération délicate surtout quand le praticien veut débarrasser définitivement le patient du mauvais sort ou de l'envoûtement qui le frappe. Ce livre est un manuel du désenvoûteur parce que non seulement il expose les techniques de désenvoûtement, mais aussi parce qu'il aborde la psychologie de l'envôuté ou de l'ensorcellé et l'attitude psychologique que doit avoir le désenvoûteur. Il y est traité également de « l'auto envoûtement » et des techniques à employer dans ce cas particulier mais très répandu.
Cela dit, le manuel ne contient pour l’essentiel que les techniques directement liées à la magie. Je dois avouer au lecteur que j’ai pratiqué cette activité (je ne la pratique plus) et que ma maîtrise de l’hypnose et de la radiesthésie m’ont puissamment aidé.
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