Éternelles guerres de religions d'Abraham à Al Qaïda
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Avant les guerres de religions
Le fanatisme a certainement toujours existé, mais pour s’exprimer, il a besoin d’un support idéologique. Ce peut être l’idée de partie, un dogme social ou politique ou autre chose… Cependant les manifestations les plus spectaculaires de fanatisme sont liées aux religions, à toutes les religions ou presque. Cependant, dans l’histoire des religions, il y a un avant et un après : avant le monothéisme et après le monothéisme…Avant le monothéisme, il existe des guerres religieuses, des guerres dans lesquelles des rites religieux interviennent, il existe même des guerres rituelles, mais il n’existe rien qui ressemble à une guerre de religion, à savoir un peuple professant une religion qui combat un autre peuple soit pour le convertir, soit pour lui prendre la terre qu’il occupe « au nom de dieu » soit encore pour le soumettre à une « loi religieuse » qui n’est pas la sienne ou le convertir de force. C’est un phénomène qui se manifeste pour la première fois, à notre connaissance sous le règne d’Akhenaton (voyez l’article qui lui est consacré).
Un livre et des articles.
C’est parce que Marie Delclos et moi avons écrit ce livre que par la suite on m’a demandé d’écrire pour une revue intitulée : Histoire des guerres de religions. Ces articles sont sur le site, dans l’espace histoire/articles…Quatrième de couverture rédigée par l’éditeur
Les auteurs relèvent un puissant défi: traiter les grands conflits religieux de la planète depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, tenter d’en tirer des leçons, essayer d’entrevoir l’avenir. L’ouvrage de Marie Delclos et Jean-Luc Caradeau démarre aux premiers temps grecs et romains, et même avant, avec l’histoire très conflictuelle des Hébreux, protégés parYahvé, au travers de la conquête de la Palestine.Les conflits que se livrent les dieux de l’Olympe par cités interposées, comme par exemple à Troie, développent une vision pessimiste de la destinée humaine.
Puis vient le temps de l’empire romain qui s’oppose au christianisme avant d’en être victime : c’est le temps des martyrs.
Se développe alors l’épopée du prophète Mahomet et de ses successeurs, Omeyyades et Abassides, conquérant le monde à la pointe du cimeterre : c’est le djihad sur tout le pourtour méditerranéen !
Avant que l’Inde des Gupta, pourtant si syncrétique, à la fois jaïniste, bouddhiste et hindouiste, ne soit, à son tour, victime de la vague musulmane. La résistance indienne sera souvent héroïque, au point que les Moghols devront raser les temples pour en extirper la foi.
Que dire des croisades, sinon qu’elles n’ont guère le caractère d’un affrontement religieux, mais s’apparentent plutôt à une guerre sainte : il ne s’agit nullement, en effet, de convertir les musulmans du Moyen-Orient... Bien plus dramatique apparaît la croisade dite des Albigeois au XIIIe siècle, sommet d’intolérance, que l’on retrouve, au XVIe siècle, dans l’afïrontement entre catholiques et réformés en Europe et, plus spécifiquement, en France. Des chrétiens en guerre les uns contre les autres !
Puis l’affrontement entre Saint Siège et République s’amplifie partout, notamment dans l’Hexagone, depuis la révolutionnaire constitution civile du clergé jusqu’à la loi de séparation !
Plus près de nous, la renaissance du djihad moderne au travers d’al Qaïda redonne une actualité cruelle à l’affrontement des religions, que l’on croyait sinon disparu, du moins sur le déclin.
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