Les sciences occultes, parce qu'elles sont une application du spirituel au monde sensible permettent au cherchant de mettre en rapport les états de conscience avec la technique utilisée et le résultat recherché. Par exemple, l'état de conscience qui permet une recherche radiesthésique est atteint par de nombreux radiesthésistes dans vraiment le savoir. D'autres ont conscience du processus psychique qui permet sa mise en place, mais pour les uns comme pour les autres, il n'y a qu'un seul élément qui puisse les conforter dans leur pratique, leur confirmer qu'ils ont réellement atteint cet état : c'est le fait que le tuyau ou la rivière recherchée passe bien à l'endroit exact où ils l'ont détecté ou celui que le médicament homéopathique ou la plante donnée à un consultant le guérit ou au moins le soulage de façon spectaculaire.

La magie est universelle

L'ouvrage se base sur la magie dite salomonienne, c'est celle qui fut pratiquée en Occident à partir du Moyen âge et, par soucis de cohérence, nous préférons ne pas nous en écarter. D'ailleurs, cette « magie salomonienne » est la source principale de toutes celles qui ont été pratiquée en Occident et au Moyen Orient. Selon nous ses sources originelles sont babyloniennes et égyptiennes, mais elles ont été adaptées et synthétisées d'abord par les hébreux, puis par les chrétiens.
De toute façon, la magie est universelle, et un concept faux en magie salomonienne l'est également dans n'importe quelle autre forme de magie. Ceux qui liront ou ont lu le Livre des morts décryptés constateront que les principes généraux de la magie égyptienne tels qu'ils sont exposés par le livre des morts (espace histoire) sont les mêmes, que les pratiques sont similaires, sinon dans leur forme, du-moins dans leur esprit à ceux et celles de la magie salomonienne. Donnons enfin une dernière clé à ceux qui voudraient entrer dans cette voie, une clé qui n'est pas dans le livre. Si vous décidez de suivre cette voie souvenez-vous que la magie est l'art de l'harmonie, et que cette harmonie, c'est à vous de la créer et à vous seulement. Ni Papus, ni Mathers, ni Crowley ni aucun autre maître ou supposé maître en magie ne peut le faire à votre place. Il n'existe pas pour celui qui veut suivre cette voie de « rituels fast food » que l'on puisse appliquer mécaniquement. Avant d'être utilisé, un rituel doit être lu, analysé, compris et l'opérateur doit rectifier ce qui lui parait disharmonieux.
Ceci n'est valable bien évidemment que pour ceux qui considèrent la magie comme une voie, les autres, ceux qui pratiquent ponctuellement pour obtenir ceci ou cela, ne doivent surtout pas tenter d'adapter un rituel, car ce qui est sacralisation du rituel pour les premiers serait profanation pour les seconds ; et la chose ne dépend pas du niveau de connaissance de l'opérateur, mais uniquement de son attitude spirituelle face à la magie

La quatrième de couverture rédigée par l’éditeur

Le nom de Melchior signifie «Roi de Lumière» (Melchi Aor, en hébreu). Melchior est l'un des trois Rois mages, ces rois-prêtres de l'Ancienne Perse qui furent les premiers à reconnaître le Christ, ce messager de la nouvelle ère qui s'ouvrait avec sa naissance.
Véritable archétype du mage pour l'ère des Poissons, il trace la voie du mage, c'est à dire celle de la compréhension de l'univers et de ses mystères tout en favorisant le bien de l'homme et le développement son épanouissement spirituel.
Dans ce livre didactique, explicatif et porteur d'un message d'évolution, ]ean-Luc Caradeau entraîne les lecteurs à la recherche de la Parole Perdue, leur dévoilant des aspects théoriques ila nature de la magie, les symboles etc.) et pratiques (le Cercle magique, l'Occultum, le Sacramentaire etc.) de lArt Magique que, généralement, les écrivains contemporains ignorent ou conservent précieusement secrets pour leur usage personnel