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Le monde vu à travers l'ésotérisme, site personnel de jean-Luc Caradeau

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La radiesthésie et la radionique


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«   Nous devons accepter la radiesthésie comme un fait. Il est inutile de faire des expériences pour prouver son existence. Elle existe. Ce qu'il faut maintenant, c'est en développer les possibilités.
Charles Richet

Un peu d'histoire

Le mot radiesthésie est moderne et la citation (relevée sur le blog d’un radiesthésiste) que nous avons mise en exergue est fausse Charles Richet a écrit en page 222 du Traité de métapsychique publié en 1922 : « Nous ne pouvons pas nier que quelque vibration des choses en apparence inertes ne soit parfois capable d’émouvoir notre sensibilité. Les faits relatifs à la baguette divinatoire sont là pour l'établir. » Il ne pouvait l’employer puisqu’il fut inventé par l’abbé Bouly (1865-1958) qui fonda en à Lille le 29 décembre 1929 l'Association des Amis de la Radiesthésie employé pour la première fois dans un livre par E. Christophe, dans Tu seras sourcier, paru en 1930 dans la Revue des études radiesthésiques (probablement publiée par cette société).

A propos du mot radiesthésie

L'opérateur dans le cercle magique
La brochure de de Briche
L’invention du mot radiesthésie avait un mérite : celle d’unifier deux arts proches l’un de l’autre la rhabdomancie (divination par la baguette) et la « pendulomancie » (néologisme ancien). Elle avait aussi un inconvénient, en estompant le caractère purement divinatoire de l’usage du pendule et de la baguette, elle ouvrait la porte aux fantasmes sur les radiations perçues par le radiesthésiste leur nature, leur comportement.
A ce propos, tout radiesthésiste devrait le savoir le pendule confirme toujours l’hypothèse du praticien, que celui-ci l’ait formulé ou non. La chose a été mise en évidence près d’un siècle avant l’invention du mot radiesthésie par Jean de Briche dans son opuscule : Le pendule, ou Indication et examen d'un phénomène physiologique dépendant de la volonté, paru en 1838 (1). En page 14 à 15 de ce livre il raconte comment une autosuggestion involontaire l’amena à formuler une hypothèse fausse à propos des mouvements du pendule, hypothèse qui fut confirmée par ses nombreuses expériences. Il était si certain du bien-fondé de sa conclusion qu’il envoya à son propos un mémoire à l’académie des sciences. Evidemment Jean de Briche, constatant son erreur à postériori n’emploie pas le terme autosuggestion qui n’existait pas à son époque, mais il formule une loi incontestable : « Le Pendule, sous le simple contact des doigts, et sans aucune impulsion sensible communiquée par la main de celui qui opère, prend toutes les oscillations que lui commande la volonté de l'opérateur. » Le mot volonté étant pris ici dans un sens très particulier.
Cela dit, commander ainsi au pendule demande un petit apprentissage, celui du non effort, depuis qu’on a expliqué « aux gens » qu’ils devaient se concentrer (voir à ce propos mes deux ouvrages sur la radiesthésie).

Ondes ou pas ondes

Magie et théurgie considèrent l'ensemble des mondes spirituels et physiques comme les organes d'un seul être : l'Univers. Chaque créature est reliée au centre de cet Univers par des « informations » descendantes et montantes (tout comme un organe ou un membre est relié au cerveau par le système nerveux ce qui lui permet de recevoir des ordres et d'envoyer des informations). Loin de moi l’idée de mettre en cause l’honnêteté d’autres auteurs ni même l’intérêt de leurs travaux. Reste que - Les auteurs cités ci-dessous – et bien d’autres - m’ont beaucoup appris et apprendront beaucoup à tous ceux qui les liront.
Cependant il faut rappeler que quand Ghâyat al-hakîm, au milieu du XI dissertait dans le Picatrix sur les « radiations » (2) des planètes, il n’y avait aucune ambiguïté. Il n’y en a pas non plus pour le lecteur contemporain. Jusqu’au XVIIe siècle « rayonnement » ou « onde » sauf cas particulier, désigne des choses incorporelles. L’ambigüité apparaît aux siècles suivants, quand la physique découvre des phénomènes auxquels ces noms sont adaptés.
L’étymologie du mot radiesthésie incite les occultistes qui la pratiquent à vouloir théoriser comme le font les scientifiques. D’un autre côté, elle trouble certains scientifiques qui, parce qu’ils ont eu quelque expérience satisfaisante avec le pendule, appliquent à la radiesthésie leur démarche de recherche habituelle : formulation de l’hypothèse, vérification par l’expérience, formulation d’une loi. Parmi les premiers, on peut citer Chaumery, De Bélizal et Morel avec leurs ondes de couleur, parmi les seconds Louis Turenne (auteur de La radiesthésie scientifique) ou le professeur Rocard (le père du nucléaire français, auteur du signal du sourcier) ou Jean Pagot (auteur de radiesthésie et émission de formes).
Tous ces auteurs et bien d’autres ont décrit le fonctionnement des « ondes radiesthésiques » en les reliant d’une façon ou d’une autre à leur connaissance de la physique, perdant de vue le caractère de « mancie » qui est la nature fondamentale de la radiesthésie.

Le paradoxe radiesthésique .

Tous ces auteurs ont émis des hypothèses quelque peu différentes les unes des autres et tous ont vérifié avec rigueur leurs résultats au pendule. Ils ont en outre testé leurs rayonnements ou leurs produits vibrés sur des créatures biologiques et les résultats obtenus ont confirmé leurs hypothèses.
Par ailleurs, il est incontestable que si un sujet neutre maintient un doigt devant le « canon » d’un émetteur à raies (appareil mis au point par de Bélizal et Maurel) pendant environ une minute, il souffrira d’une dermite radioactive qui sera diagnostiqué et soignée comme telle par la médecine.
Il est tout aussi certain que si on prend par la main un militant rationaliste, si on lui explique le principe de l’appareil et qu’en outre on lui précise qu’il émet de la radioactivité et que mettre le doigt devant le canon provoque une dermite, il va laisser son doigt devant le canon pendant un quart d’heure et n’aura aucune brulure.
Pour la même raison si, mis en présence d’une vache souffrant d’hémorragie (suite à une blessure) vous lui versez un tube de china 5 ch, dans la gueule, l’hémorragie cessera en quelques minutes. Un traitement comparable : trois granules de 5 en 5 minutes jusqu’à ce que cesse l’écoulement du sang n’aura aucun effet positif sur une hémorragie dont souffrirait notre militant rationaliste (il peut même provoquer une aggravation).
Quant à la raison de cette différence : elle tient au fait que, si le militant rationaliste était brûlé par le rayonnement d’un émetteur fait de pièces de bois ou soulagé par un médicament homéopathique sa vision du monde s’écroulerait.
A l’inverse si vous disposez de la photo du militant rationaliste et que sans qu’il le sache vous placez sur cette photo un tube de granules de china 5ch et soumettez le tout aux ondes d’un quelconque émetteur radionique, les granules auront raison de l’hémorragie aussi rapidement qu’avec la vache.
Presque tous les radiesthésistes et magnétiseurs ont constaté des phénomènes équivalents à ceux que nous décrivons avec la vache et le rationaliste, mais ils se gardent bien d’en tirer la conclusion qui s’impose : les énergies, ondes, rayonnements qu’ils manipulent n’appartiennent pas au monde sensible et par conséquent ne sont pas soumis aux lois de la physique.
Ce sont des « phénomènes » incorporels, ils sont donc pour nous imperceptibles et inconcevables. Quand nous leur assignons le nom « d’onde ou de rayonnement » nous les rendons intelligibles (concevables) et quand nous comparons leur action et leurs propriétés à celles d’ondes ou de rayonnements physiques dont nous connaissons le comportement, nous utilisons la pensée analogique, mais nous devrions avoir présent à l’esprit cette vérité : la genèse même de l’analogie que nous utilisons modifie les propriétés de ce que nous observons ou croyons observer.
Énoncer une règle telle que « les émissions dues aux formes peuvent être conduites par des fils qu’ils soient ou non conducteurs de l’électricité » c’est simultanément constater un fait et énoncer le « mantra » qui induit ce comportement.

La clé : l’état de conscience.

A cet égard, la lecture de l’ensemble des numéros d’une revue comme Exdocin, célèbre revue de radiesthésie publiée entre 1946 et 1967 par les frères Servanx est édifiante. Quand un radiesthésiste utilise des appareils électriques très complexes, un autre décrit des résultats analogues obtenus avec un matériel bien plus simple tel sue des cailloux vitalisés par des nombres sélectionnés au pendule ou une boite de conserve vide percée d’un trou puis peinte en noir. Peindre la boite en noir semblait indispensable d’après l’article qui décrivait ce procédé. Je devais agir d’urgence et ne disposais pas de peinture. J’ai donc utilisé le procédé en utilisant une boite simplement percée d’un trou à l’endroit adéquat. Cet objet rustique a donné toute satisfaction.
En fait, en radionique ou en radiesthésie les résultats ne dépendent ni de l’exactitude des théories développées par divers radiesthésistes, ni du matériel utilisé, le schéma s’un appareil électronique dessiné sur une planche de carton pouvant avoir en ce domaine autant d’efficacité que l’appareil lui-même. Alors de quoi dépendent-ils ? La réponse est simple : de l’état de conscience de l’opérateur, lequel n’est pas simplement une croyance en l’efficacité de la pratique qu’il met en œuvre.
Cet état de conscience associé à « une bonne technique » (mais la technique peut varier d’un radiesthésiste à l’autre) est la condition nécessaire et suffisante à la réussite d’une recherche ou d’une action à distance. Si un sujet ou une tierce personne sont informés de l’opération, l’état de conscience de l’un ou de l’autre peut la faire échouer.

Les théories sont néanmoins utiles

Une onde radiesthésique n’étant pas corporelle ne peut avoir réellement de « longueur d’onde » mais le fait de lui attribuer une propriété en analogie avec cette dernière permettra (en faisant par exemple varier cette pseudo longueur d’onde) de modifier les propriétés de l’onde radiesthésique ou de la faire porter par une longueur d’onde physique censée être en résonnance avec elle.
De même cela permettra de mesurer sur un cadran la « vitalité » d’un être vivant ou l’efficacité d’un médicament.

Notes :
  • 1 J’ai découvert cet ouvrage sur le site de la B. N. le 14 aout 2016. J’invite tous les praticiens de la radiesthésie à lire les 16 premières pages de l’ouvrage (qui n’en comporte que 33), ne serait-ce que pour remettre les pendules à l’heure… En radiesthésie c’est un must !
  • 2 Ou sur quelque chose que les traducteurs traduisent par « radiation »






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